Ce nouveau journal pour entamer par écrit un nouveau récit. Un récit entre moi et moi pour parler de lui, de moi, de lui et moi, de nous...un nouveau journal pour la quarantenaire que je suis, qui vit une histoire d’amour. Tout au long des écrits, mes états d’âmes, mes réflexions, mes introspections ou comment je vis émotionnellement cette histoire..
Si Je me suis si vite attachée à la personne que tu étais,
C'est parce qu'en toi, je percevais tout ce qu'aucune autre personne ne voyait...
Une armure tu avais érigée pour pouvoir te protéger...
De tout ce qui aurait pu t'arriver...
Derrière cette armure, un coeur pur s'y cachait,
Par l'abandon il avait été blessé
Il me fallait alors le réparer
Et tout faire pour enfin te libérer
Contre cette armure je m'y suis souvent cognée
Mais jamais je n'ai voulu la briser
Beaucoup d'amour s'est alors créée
Avec le temps, il s'est amplifié
Aujourd'hui, cet amour je me dois d'en parler
(...)
Il le faut, il faut vraiment que je passe par l’écriture, parce que cet instant est vital ! Que je prenne ce temps pour moi, que je me recentre sur moi, que j’évacue toute cette souffrance que je ressens en te voyant chaque jour depuis mardi sur ton lit d’hôpital.
Cette souffrance qui a pris tellement de place dans ta tête, dans ton cœur, qu’il n’en existait plus d’autre pour le bonheur, la sérénité, l’amour…
Je n’ai pas su faire face, j’ai essayé de t’apporter tout l’amour que j’ai mais cela ne suffisait…Je ne veux pas me reprocher de ne pas avoir été (...)
A vous deux, mes amours, mes deux Sébastien,
A toi Doudou, pour qui j’ai mis de côté des désirs, des envies, pour continuer à vivre à tes côtés, simplement parce que tu le méritais, justement parce que je t’avais élu comme celui dont je ne pouvais laisser sur le bas-côté. J’ai sacrifié une partie de mon être pour correspondre à tes attentes, pour coller à l’image de celle que tu idéalisais, celle qui aurait tout fait pour t’accepter tel que tu étais…
J’ai été celle-ci parce que j’en avais l’envie, et surtout par amour pour toi…j’ai appris à te (...)
Elle tente d’accomplir au mieux chaque jour son travail, elle prend sur elle, telle une éponge, les émotions des autres. Parfois, elle y arrive et savoure l’instant où elle a pu se sentir utile. D’autres fois, elle se sent démunie et doute de ses capacités. Elle garde l’espoir d’améliorer un tant soit peu, la vie des autres, même si cela peut paraître une utopie. Mais pour elle, ceci est normal, elle l’a choisit.
Elle tente de répondre aux besoins de sa famille avant les siens. Elle se montre patiente, attentive, sensible à leur bien être. Elle sait qu’ils attendent (...)
Voilà comment je me vois, telle une donneuse. Me perçoit-on réellement comme cela ? J’ai cette impression de n’être plus qu’une machine à donner, donner de mon temps, donner de ma personne, de par mon écoute, ma disponibilité, de par mon empathie. Je n’ai, pourtant, parfois pas toujours envie, mais je ne sais faire autrement. Lorsque quelqu’un de mon entourage se présente à moi je ne vois que lui et ce dont je pourrais faire pour lui et je m’oublie…
Je ne suis plus qu’une machine à faire, à faire plaisir, à rendre service, à soulager, à porter toutes les misères, (...)
Voilà comment je me sens après avoir passé une nuit avec lui ! Le nouveau Sébastien ne semble pas être à la hauteur de mes attentes, pas à la hauteur de ce que je suis capable de lui donner. Il a du mal à s’ouvrir, et je n’ai pas non plus envie de forcer la porte, je ne sens pas ce sentiment intense qui me fait exister, il ne me renvoit qu’une amitié. Nous devons être deux âmes en peine qui ne sont trouvés que pour combler du temps, donner l’impression que quelqu’un pense à nous.....mais il manque l’essentiel !
Le "souci" étant maintenant de savoir vers qui me (...)
Si seulement tu me laissais ouvrir les bras, ouvrir les bras pour accueillir ce que tu n’oses recevoir. Comment t’ouvrir à ce qui te fait si peur ? comment t’offrir le meilleur de moi si tu ne me permet pas ?
Tu ne me permet pas d’explorer tout ce qu’il y a en moi et qui pourtant est là .Tu ne me permet pas d’être totalement moi, car tu n’es pas totalement toi.
Ta réserve, tout ce que tu caches en toi, tout ce que j’arrive à percevoir, ne demande qu’à être révélé, pourvu que tu t’abandonnes…
L’abandon de soi n’est pas se perdre dans l’autre, c’est (...)
Oui ce n’est pas toujours facile, mais sais-tu vraiment pourquoi ?
Tu as cette crainte qu’un jour je ne t’aime plus, moi j’ai peur de ne plus être à la hauteur de ce que devrait être la femme idéale pour toi.
Cette femme qui aura toujours la force d’accepter d’être aimé si différemment, comme elle ne l’avait jamais connu.
Celle qui saura attendre pour recevoir une attention,
Celle qui acceptera tes envies de solitude
Celle qui te respectera dans ton intimité
Celle qui saura être à l’écoute à tout moment, de tes angoisses, de tes joies,
Celle qui fera passer tes (...)
A toi, le petit garçon, qui a toujours cru qu’on ne pouvait longtemps s’attacher à lui.
A toi, le petit garçon, qui imagine encore peut être qu’il n’est pas digne d’être aimé pour ce qu’il est.
A toi, le petit garçon, qui a, à plusieurs reprises, souffert d’être abandonné.
A toi, le petit garçon, qui croit savoir vivre seul.
A toi, le petit garçon, qui a grandi sans être enveloppé.
A toi, le petit garçon, qui pense ne pas avoir été désiré.
A toi, le petit garçon, qui n’a pas complètement confiance en lui.
A toi, le petit garçon, qui a peur de l’avenir. (...)
Tu n’es peut être pas celui que j’attendais, savais-je réellement ce que je voulais. Je me suis juste laisser emporter par l’amour que tu m’offrais, par ce que je pourrais t’apporter. Je me suis penchée vers toi, cet être si particulier, certainement parce que j’y ai vu toute ta bonté et ta souffrance cachées. Je me croyais être celle qui aurait pu t’aider, celle qui t’aimerait comme tu étais et non comme je le voulais, ou comme les autres le voulaient. J’ai bravé des tempêtes, celles qui m’ont secouée et fait perdre parfois confiance en moi pour t’accepter (...)
Le corps a une mémoire, chaque parcelle de peau, le moindre recoin a ses propres souvenirs. Une caresse, un frisson crées par le contact d'une autre peau restent ancrées à vie tel un tatouage encré dans la peau. Il arrive, parfois, que ce corps ait un besoin impérieux de se souvenir, de croquer dans le fruit défendu, comme on mord dans la madeleine de Proust.
Mon corps s'en souvient, il aimerait tant, parfois, ressentir les sensations intimes d'une peau effleurée, d'un baiser enflammé. Juste histoire, par moment, de se réveiller, de renaître à la vie, d'exister.
Je me suis (...)
Ceci est leur histoire, celle à laquelle ils ne pensaient pas croire et qui pourtant perdure et semble filer à toute allure. Ceci est leur histoire, celle qui commença un mardi soir par une partie de jambes en l’air où quelques mois plus tard, sans en avoir l’air, des liens plus forts se créèrent. Elle faillit, sur un voyage, mettre à terme à cette relation pour une autre liaison, mais ne put se résigner à laisser tomber celui qui peut être l’aimer.
Il lui fallait alors tenter d’aller plus loin, plus loin pour y trouver ce qui était caché. Caché en lui, pour ne pas (...)